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3 novembre 2007

Transat Jacques Vabre

À 13 h 02, les monocoques s'envolent aujourd'hui du Havre à destination de Salvador de Bahia, précédant les multicoques d'une journée.

071102_transat2

CAPITEUSE et savoureuse, la 8e édition de la Transat Jacques Vabre doit tenir toutes ses promesses. Sur le papier, le plateau est impressionnant. 60 unités, donc 120 marins, partent se chamailler sportivement sur les 4 340 milles du parcours proposé par la société Pen Duick entre terres normandes et baie de Tous-les-Saints au Brésil. Premières à partir, les deux classes de monocoques larguent les amarres aujourd'hui depuis le bassin Paul Vatine.

Deux séries pleines de vitalité. Les dix-sept 60 pieds s'offrant leur première grande confrontation sur océan avant le Vendée Globe de l'an prochain et les trente 40 pieds débarquant de façon exponentielle dans la cour des grands. De quoi créer un bel embouteillage aux heures de pointe. Avec des engins pointant pour la première fois leur proue sur une compétition, dont bon nombre d'étrangers, le panel de la Class40 permet également de découvrir des bateaux de série. Créée il y a peu, la classe se voulait à taille humaine et accessible aux amateurs avertis.

Loin de l'anonymat, Florence Arthaud et Luc Poupon (Deep Blue) ont ainsi choisi un Aquilaria, un plan Lombard à bouchain. Un bateau que Luc Poupon apprécie particulièrement : « Pour cette transat, il y a toujours des incertitudes, le but du jeu étant d'avoir un gros pourcentage de bons choix. Le bateau est superplaisant, c'est un vrai régal. Le plateau est impressionnant et il y a plein de petits jeunes qui vont faire en sorte que la roue tourne. Mais nous restons des compétiteurs dans l'âme. » Résultat pour eux dans environ dix-huit jours au mieux.

« Une route pas très catholique »

Un temps de curé est annoncé pour le départ par tous les professeurs Nimbus cumulés. Excusez l'expression peu orthodoxe signifiant que les conditions vont être calmes pour le départ. Un ciel sans nuage ne veut pas obligatoirement dire doigts de pied en éventail.

Pour les 60 pieds Imoca, la lutte sera sans merci et en ce sens plus psychologique. Tailler sa route en grignotant les nerfs des autres pour prendre un ascendant en vue du futur périple planétaire. Voilà une belle gageure.

Loïck Peyron (Gitana Eighty), accompagné dans l'aventure par Jean-Baptiste Le Vaillant, s'amusait hier de la complexité du parcours dans les premiers jours de course : « Cela devrait être tranquille mais intense au niveau de la régate. Avec une descente sous spi jusqu'au large du Portugal. Après, cela va se compliquer car une dépression entre les Açores et les Canaries casse tout l'alizé. Il y aura un choix à faire pour la contourner. À mon avis le classement devrait changer toutes les trois heures. Il y aura beaucoup d'occasions de faire le trou mais aussi de le combler. D'autant que si l'on doit passer près des côtes mauritaniennes, cela nous obligera à traverser peut-être les îles du Cap-Vert et par la suite à couper le Pot-au-Noir au plus large et donc faire une route pas très catholique. »

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