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28 mars 2007

>Les derniers échos du Haillan

Alors que la pression commence à monter en vue de la finale de la Coupe de la Ligue (c'est fou comme cette compétition est inutile, ennuyeuse et dépourvue d'intérêt, sauf quand on arrive en finale), les joueurs et le staff des Girondins de Bordeaux profitent de la trêve internationale pour réparer les organismes afin de préparer au mieux cette échéance. Nous avons aussi profité de cette agréable coupure pour renégocier nos contrats depuis notre accession au statut de stars, suite au passage sur Radio France Bleu Gironde. Manque de pot, ça a pas trop marché, il est dur en affaire M'sieur Triaud, on a même pas eu droit à un maillot collector de Peruchini. Bref, revenons en à l'épisode n°16 de la Haillan's Arena, spécial Coupe à Moustache.


La production d'M6 a bien fait de faire passer les candidats de Pékin Express par Moscou, sinon on aurait jamais ramené ce gars là.

Qui dit trêve internationale, dit internationaux. Ainsi, Jurietti et Faubert (déçu de ne pas avoir été convoqué, malgré la belle piste d'athlétisme au stade de Kaunas) ont décidé d'appliquer la maxime des Bleus lors de la dernière Coupe du Monde « On vit ensemble, on meurt ensemble », et ne se lachent plus d'une semelle depuis le match à Sedan. Ils ont bien essayé de convertir Ramé à leur cause, mais Ulrich a poliment décliné en invoquant une excursion oenologique prévue dans le Médoc avec le Président et Colleter, mais ça ne s'est finalement pas fait pour d'obscures raisons. Apparemment, Jean-Louis aurait moyennement apprécié les remarques de Patrick sur le dernier apéritif qu'il avait organisé, avec un très bon Monbasilou, ou un vin jaune de ce nom là. Au final, ce fut une sortie ratée pour le gardien, question d'habitude, mais une bonne excuse pour ne pas rejoindre Frank et Julien.

Du côté du coach brésilien, la trêve a été l'occasion de prendre de façon temporaire de la distance avec les terrains d'entrainement du Haillan, et de s'isoler dans son bureau pour parfaire ses options tactiques. Fernando, Jussié et Wendel l'accompagnent pour l'aider dans sa tâche. Ricardo rassure d'abord l'ancien duo de Cruzeiro, leur statut de titulaire ne souffre d'aucune concurrence avec Marange et Dalmat. Une petite blague, ça détend toujours l'atmosphère. Plus sérieusement, le manager se lance dans un discours sur le potentiel offensif de l'équipe, jusqu'à ce que le sujet épineux du Pitbull vienne sur la table, sa gestion restant problématique. « Qu'est ce que je lui avais dit la dernière fois ? » demande Ricardo. « Perea, tu joues pas, hin hin » répond Menegazzo. Laissons là ce sympathique comité pour nous intéresser au reste des joueurs au scapulaire.


Et dire que quand il est arrivé, Domenech a exigé que les joueurs s'entrainent avec des protège tibias.

Pavon, expert en bourse, est obnubilé par le cours des actions de l'Olympique Lyonnais. Afin de le faire plonger un peu plus encore, il concocte un entrainement spécial pour la défense bordelaise. C'est ainsi que Michel organise un atelier « marquage de Fred » pour la défense girondine. Habitué à la distribution de coups de coude involontaires, Henrique joue le rôle de l'attaquant rhodanien, tandis que les joueurs se succèdent pour contrecarrer les intentions offensives de brutus. Dalmat et Alonso (on ne se moque pas de l'Italo-Argentin, merci) se chargent des centres, et Enakarhire, Cid, Baysse et Planus tentent d'intercepter les trajectoires. Tout se passe relativement bien, jusqu'à ce que l'ex-entraineur sorte sa botte secrète pour déstabiliser un joueur. Alors que Marc se prépare à placer sa tête sur un centre de Stéphane, Pavon lance un « Fais gaffe, y'a une buse d'arrosage ! » Planus panique, scrute le sol à la recherche de l'objet contondant, et oublie d'éviter le geste d'Henrique. Bilan : Dominique Dropsy, qui connait bien le parcours maintenant, amènera Attila (là où il tacle, l'herbe ne repousse pas) aux urgences, et Marc passera 1 mois à l'infirmerie. C'est bête, l'arrière-garde girondine commençait à se stabiliser, merci Michel.

L'autre front de la préparation concerne l'attaque, point problématique depuis plusieurs saisons à Bordeaux. Malgré la disparition de la sacro-sainte piscine du Château, les attaquants s'exercent au plongeon sous la houlette d'un Jean-Claude plus expérimenté que jamais, et qui n'hésite jamais à donner l'exemple, en match ou à l'entrainement. Appliqué, mais pêchant toujours dans la concrétisation, Marouane tente bien de reproduire un semblant de chute crédible, mais ressemble encore à un lamentable Cris. Une nouvelle chute pouvant lui être fatale, Vladimir laisse sa place aux autres joueurs à vocation offensive. Ainsi, Francia puis Micoud s'éxécutent, sans réellement convaincre pour le second. Johan, toujours aussi prolixe, n'a pas accompagné sa simulation d'un cri déchirant qui attesterait de la violence de la faute adverse. Seuls Obertan et Cavenaghi ne participent pas à cet atelier, préférant travailler leurs frappes, malgré le discours désabusé que leur a fait Darcheville sur l'inanité de ce type d'entrainement.


"Des Govou, j'en bouffe 4 tous les matins au p'tit déjeuner."

Le soleil se couche sur le beau centre du Haillan et Triaud observe ses joueurs regagner les vestiaires. D'habitude imperturbable (ndlr : ne faites pas prononcer ce mot, imperturbable, lors d'un apéritif. On a essayé avec Pavon, on a encore des cahuètes et des 'staches plein les cheveux), le Président est anxieux à l'idée de devoir expliquer au jeune Ducasse le pourquoi du comment du passage à l'heure d'été. Le petit Pierre est arrivé au Château tout chagrin ce matin, ayant raté 2 épisodes de Dora l'exploratrice. Heureusement, Jean-Louis garde en ligne de mire la finale à venir.

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