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27 mars 2007

Dans les coulisses du stade de France

LES HABITUES. -- 

Ceux qui, parmi les Bordelais, ont déjà disputé une finale nationale, estiment qu'au-delà de l'intérêt sportif il faut savoir surtout s'imprégner de la magie d'une soirée inoubliable

« Moments à savourer »

COUPE DE LA LIGUE (FINALE LYON-BORDEAUX)

Les Girondins disputeront samedi prochain, face à l'Olympique Lyonnais, la quatrième finale de Coupe de la Ligue de leur histoire. Ils en ont perdu deux, en 1997 face à Strasbourg et en 1998 face à Paris SG, mais en ont remporté une, en 2002 devant Lorient. Une finale, c'est souvent une affaire d'expérience. Bordeaux n'en manque pas : ils sont sept, dans l'effectif, à avoir connu une finale, puisqu'aux joueurs « historiques » du club se sont ajoutés Dalmat, Smicer, Jurietti et Darcheville, qui connurent le Stade de France avec un autre club. Tous racontent des moments inoubliables.


Ulrich Ramé « Une finale, c'est toujours une belle aventure à vivre. Ce sont des moments inoubliables dans une vie de joueur, à ne pas galvauder, même si une défaite survient. En 1998, on a disputé la première finale jamais jouée au Stade de France. Je me souviens qu'il nous manquait Blondeau qui était blessé. Alors que nous étions menés, Papin a égalisé sur coup franc. Ensuite, on perd 5/3 aux tirs au but mais c'est le propre des matches à élimination directe.
En 2002, je n'avais pas joué, puisqu'il avait été décidé depuis le départ que Frédéric Roux serait titulaire. Ce n'est pas facile à accepter car quand on est un compétiteur, on a envie de tout jouer. Mais cela fait partie de la vie de groupe. Contre Lyon, même si nous ne sommes pas favoris, nous avons une carte à jouer. »

Jean-Claude Darcheville « Je ne garde qu'un souvenir diffus de la Coupe de la Ligue parce qu'on avait perdu avec Lorient face à Bordeaux. Ce fut un moment difficile pour moi car les supporters me suspectaient de n'avoir pas joué le jeu puisque je devais rejoindre les Girondins la saison suivante. Mais moi, je suis quelqu'un d'honnête, jamais il ne me serait venu à l'idée de lever le pied. Cela n'aurait pas été correct, d'abord pour Lorient, ensuite pour les Girondins qui n'auraient pas aimé remporter la victoire dans ces conditions. Ce jour-là, Bordeaux était supérieur et que j'ai tout simplement raté mon match. Cela en sachant que je n'ai pratiquement pas eu de ballons exploitables.
Cette année-là, la Coupe de France est venue comme une belle récompense. Dommage simplement que nous n'ayons pas eu la chance de nous maintenir car jusqu'à la dernière journée, c'était possible. . Je marque le but de la victoire, ce qui m'a définitivement réconcilié avec les supporters. Pour gagner il faut se mettre en tête qu'il faut terminer le match en n'ayant aucun regret. Si nous parvenons à le faire, alors nous auront beaucoup de chance de l'emporter. »

David Jemmali « Je garde un très bon souvenir de la première finale, même si nous avions perdu contre Paris. Ce fut vraiment un bon match. Et puis c'était la première occasion pour moi de remporter un titre. On mène 1-0 sur un but de Johan Micoud mais on se fait rejoindre à dix minutes de la fin. Je m'en souviens comme si c'était hier. C'est Raï qui donne l'avantage au PSG dans la prolongation et " JPP " qui égalise sur Coup franc. Il était logique que l'on se retrouve menés car on était dominés depuis un petit moment. Cela devenait délicat pour nous. Si on n'avait pas eu ce coup de pied arrêté, je ne sais pas si l'on aurait pu revenir.
Contre Lorient, ce fut magnifique, car nous avions su allier la manière à la victoire. Il y avait tout. On avait marqué d'entrée ce qui nous avait fait beaucoup de bien. Ce qui me frappe encore, c'est le troisième but. Vikash réussit une belle ouverture, Duga centre sans regarder et Pauleta met un ciseau superbe. C'était vraiment magnifique. On avait été constant toute la partie.
Face à Lyon, il faut jouer avec nos qualités, comme nous l'avons fait à Gerland ou bien face à Monaco et Sochaux où là, au niveau de l'état d'esprit, c'était parfait. Après il faut jouer, pour que l'on offre une finale agréable à regarder et que l'on ait du plaisir à la regarder. »

Franck Jurietti « J'ai le souvenir d'une soirée pas très agréable puisque nous avions perdu (contre Lyon, ndlr). Ce qui dominait c'était le sentiment de la défaite. Nous étions allé en prolongation mais avions pris un but tout au bout, un peu comme cela nous est arrivé à Osasuna. »

Stéphane Dalmat « La finale de 1999 avec Lens nous a un peu sauvé une saison que l'on avait terminée sixièmes. On était un peu largués et l'on n'avait plus que cela pour accrocher l'Europe. On a tout misé sur cette finale. On a fait un bon match et gagné. C'était un moment particulier, car les trois-quarts du stade étaient sang et or. C'était une émotion extraordinaire. En allant reconnaître la pelouse, on est resté de longues minutes à regarder les supporters, à les écouter chanter. C'était magnifique, j'en avais la chair de poule. Ce sont des super moments, surtout la préparation, l'avant match. On sent la ferveur des gens, l'engouement populaire. Quand arrive le match, on n'a qu'une envie, c'est d'être sur le terrain et de la gagner. Face à Lyon, sur un match, tout le monde peut battre tout le monde. Il faut jouer libéré. »

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