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18 mars 2007

Parrain, mon bon parrain !!!

vendredi 16 mars 2007, mis à jour à 19:10

Onze candidats a priori qualifiés et l'inconnue José Bové

Onze candidats se sont a priori qualifiés pour le premier tour de la présidentielle, mais José Bové a fait durer le suspense en disant ne pas être certain d'avoir franchi la barre des 500 parrainages. Au terme d'une journée pleine de rebondissements, le candidat altermondialiste a dit s'en remettre à la décision du Conseil constitutionnel, lundi en fin d'après-midi. "Nous avons au moins 500 signatures. Ça va se jouer à quelques unités. Je suis confiant", a-t-il lancé à la presse en se présentant au Palais Royal peu avant la clôture du dépôt des signatures.

Le grand perdant de la journée est le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan, qui a renoncé de lui-même faute d'avoir récolté suffisamment de parrainages.

Frédéric Nihous, le dirigeant de Chasse, Pêche, Nature et Traditions (CPNT) que l'on croyait loin du compte, a créé pour sa part la surprise en annonçant qu'il disposait d'"au moins" 655 parrainages.

La liste officielle des prétendants à l'Elysée sera annoncée lundi par le Conseil constitutionnel et publiée mardi au Journal officiel.

La plupart des "petits" candidats, qualifiés ou non, ont dénoncé le système des parrainages visant, selon eux, à favoriser les partis institutionnels au détriment des "candidats de la différence."

"On ne veut pas que le débat politique soit confisqué", s'est exclamé José Bové.

REGIME DES PARTIS

"Nous sommes les seuls à avoir réuni aussi rapidement ces parrainages malgré la pression organisée par les grands partis institutionnels, soutenus par des petits partis qui veulent leur part de gâteau", a-t-il ajouté.

"Le régime des partis, des petits arrangements entre amis, a réussi à cadenasser le premier tour de l'élection présidentielle", s'est indigné pour sa part Nicolas Dupont-Aignan. "Tout a été fait, je dis bien tout à été fait, pour m'empêcher de porter devant les Français une voix libre."

Frédéric Nihous, qui s'est pourtant qualifié, n'a pas mâché ses mots : "Ils essayent de bâillonner la démocratie et la République. On essaie de gommer les candidats de la différence."

Même mécontentement d'Olivier Besancenot : "Les pressions sur les élus des petites communes ont été beaucoup plus fortes qu'en 2002." Le candidat de la Ligue communiste révolutionnaire a une nouvelle fois accusé le Parti socialiste d'avoir essayé de lui barrer la route du premier tour.

La question des candidatures réglée, la campagne électorale entrera mardi dans une nouvelle phase marquée par l'égalité du temps de parole entre les prétendants à l'Elysée.

Ecrasés jusqu'à présent dans les sondages par la bataille au sommet entre Nicolas Sarkozy, Ségolène Royal et François Bayrou, les "petits" candidats de droite comme de gauche espèrent avec cette nouvelle donne pouvoir relever la tête.

Or, le niveau des petits candidats de la "gauche de la gauche" pourrait s'avérer déterminant pour la candidate socialiste si l'écart avec ses rivaux UMP et UDF devait se stabiliser dans les semaines à venir.

François Bayrou semble en effet se tasser légèrement dans les derniers sondages mais Ségolène Royal également et "l'écart se resserre entre ces deux candidats", explique Brice Teinturier, directeur général adjoint de TNS-Sofres.

"Inversement, Nicolas Sarkozy, après un passage à vide, semble retrouver un peu de dynamique", ajoute-t-il.

En conséquence, il suffirait qu'une visibilité accrue donne aux candidats de la "gauche de la gauche" entre 1 et 3 points de plus dans les semaines à venir "pour que François Bayrou, indépendamment de la campagne elle-même, accède potentiellement au second tour en dépassant Ségolène Royal", souligne Brice Teinturier.

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