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22 juillet 2008

On est pas des veaux...fin !!!

DE PIRE EN PIRE

Au moins, dira-t-on, le lait maternel est pur :  même pas ! 

Plusieurs études réalisées sur des milliers de femmes en phase d’allaitement ont montré que le lait de la plupart d’entre elles est contaminé par les pesticides.  De plus, il semble bien que l’origine principale de cette présence de pesticide soit la viande et … devinez … les produits laitiers.  En fait, c’est logique car les pesticides présents sur l’herbe que mangent les vaches sont concentrés dans la graisse, très présente dans la viande et dans le lait et ses dérivés.  Incidemment, le lait des mères végétariennes contient des taux de contamination moitié moindre.  Les chercheurs ont aussi remarqué que chez les femmes atteintes d’un cancer du sein, les cellules des seins contiennent une bien plus grande concentration de pesticides que celles des femmes atteintes de kystes bénins (13).

Un comité sur la nutrition organisé par l’Académie Américaine de Pédiatrie a publié un rapport sur l’utilisation du lait de vache chez les bébés (14).  Il leur a été impossible de trouver une seule raison valable à l’utilisation du lait de vache pour les bébés, et pourtant continuent de le recommander !  Le docteur Frank Osli, du département de pédiatrie du « Upstate Medical Centre », discutant de cette recommandation, a cité les nombreux problèmes de gastroentérites sanguinolentes chez ces bébés, de carence en fer, de douleurs abdominales récurrentes, d’infections et de contaminations transmises par le lait, et a posé la question : « Pourquoi se nourrir au lait de vache – pour n’importe qui ? »

Face aux incertitudes sur nombre des dangers potentiels du lait de vache entier, il semblerait prudent de recommander de ne pas démarrer le lait de vache avant de trouver réponses à ces questions.  N’est-il pas temps d’arrêter de prendre les êtres humains pour des cobayes aveugles ?

Dans le même numéro de la revue « Pediatrics », le Dr Oski poursuit : « Mon avis est que le lait de vache ne devrait pas être donné aux bébés de moins d’un an à cause des risques d’anémie (le lait contient si peu de fer qu’un bébé devrait en boire plus de 25 litres par jour pour arriver au minimum recommandé de 15 mg), des risques d’hémorragies gastro-intestinales ainsi que divers symptômes d’allergies alimentaires ».

De plus, il est certain que le lait de vache entier, et ses dérivés, ne devrait pas être consommé par les enfants ni les adultes à cause de leur intolérance au lactose, à cause de son rôle dans l’apparition de l’athérosclérose et de liens très probables avec d’autres pathologies.

Dès 1952, le Dr Benjamin Spock, peut-être le plus célèbre des pédiatres, a créé un choc dans tous les USA lorsqu’il a conseillé d’éviter le lait de vache pendant les deux premières années de l’enfant : « Je voudrais avertir les parents que le lait de vache qu’on trouve dans le commerce est impropre à de nombreux bébés.  Le lait humain est le seul qui convienne aux bébés.  Il serait important de faire une étude comparative sur la fréquence des allergies et des coliques entre les enfants allaités par des mères omnivores et par des mères végétariennes.  Je n’ai pas trouvé de telle étude, bien qu’elle serait à la fois d’une grande importance et pas très chère.  Mais elle ne sera probablement jamais réalisée :  il n’y a aucun profit académique ni économique à en tirer ».

ALLERGIES 

Non seulement l’intolérance au lactose provoque souvent des allergies d’ordre digestif, respiratoire, voir cutané, mais la caséine, la protéine du lait qu’on retrouve dans tous les produits laitiers est également source de nombreuses allergies.  L’allergie à la caséine se manifeste fréquemment par des toux, une sensation d’étouffement et d’essoufflement, de difficultés respiratoires, de rhumes chroniques, l’asthme, des éternuements courants, etc. (17).

En fait, le lait de vache est un des allergènes les plus communs.  La caséine semble en être la cause principale.  Dans une étude réalisée aux USA en 1997, 85 % des patients qui présentaient des symptômes allergiques ont été testés positifs à toutes les formes de caséine (18).

La diarrhée chronique est la manifestation gastro-intestinale la plus courante de l’intolérance des enfants au lait de vache.  Le lait de vache peut aussi causer des lésions périanales sévères, accompagnées de fortes douleurs pendant les selles, et ainsi résulter dans un état de constipation durable.  Chez les jeunes enfants, une constipation chronique peut être aussi la manifestation d’une intolérance au lait de vache (19).

L’allergie au lait de vache est également une pathologie très commune chez les bébés et les enfants, qui pourtant sont beaucoup plus tolérants au lactose que les adultes.  Il devient alors nécessaire et urgent de trouver un aliment de substitution pour nourrir ces bébés (20).

OSTEOPOROSE

Une étude publiée dans la  Revue Américaine d’Epidémiologie (21) indique que la consommation de produits laitiers, surtout à partir de l’âge de 20 ans, provoque une augmentation du risque d’ostéoporose et de fracture de la hanche.  En outre, le métabolisme des protéines laitières entraîne une augmentation de calcium dans les urines ».   Ces résultats sont confirmés par plusieurs autres études.  Même en prenant 1 400 mg de calcium par jour, les personnes peuvent perdre 4 % de leur masse osseuse par an tout en mangeant un régime hyper protéiné de viande et de produits laitiers (22).  D’ailleurs, les pays où les femmes ont des taux records d’ostéoporose sont aussi les plus gros consommateurs de produits laitiers, notamment les Etats-Unis d’Amérique, la Grande Bretagne et la Suède (23).  En effet, on sait maintenant que la protéine du lait provoque une augmentation de l’acidité du sang, et c’est le calcium « emprunté » aux os qui sert à la neutraliser (24).  Une autre étude réalisée par l’Université de Harvard sur 78 000 femmes sur une durée de 12 ans montre clairement que les femmes qui consomment régulièrement des produits laitiers encourent un risque très élevé de fracture des hanches (25).  Enfin, toutes les études montrent bien que les groupes de population avec les prises quotidiennes de calcium les plus importantes via les produits laitiers ont également des risques de fractures osseuses significativement plus élevés que les groupes qui en prennent moins (voir aussi la Revue Scientifique de Californie spécialisée dans les tissus humains (26)) 

LA MALADIE DE PARKINSON

La lactotransferrine est une glycoprotéine qui fixe et transporte le fer dans l’organisme.  Elle est présente dans les lésions de nombreuses pathologies neurodégénératives.  Il est également fort probable qu’elle serve aussi à transporter d’autres métaux comme l’aluminium.  Les chercheurs scientifiques font de plus en plus le lien entre la consommation de produits laitiers et la maladie de Parkinson.  Les résultats de leurs travaux suggèrent que la lactotransferrine joue un rôle très actif dans les mécanisme de dégénérescence neuronale de la maladie de Parkinson (27).  D’autres études confirment ces résultats.  Les dysfonctionnements causés par l’expression de cette protéine dans le cerveau est probablement une des causes les plus importantes des aberration du métabolisme du fer dans le cerveau des personnes âgées atteintes de maladies neurodégénératives, notamment la maladie de Parkinson (28). 

Une autre étude comparative immunohistochimique importante (29) montre clairement que le fer et l’aluminium jouent un rôle important dans la pathogenèse de nombreuses maladies démentielles.  Les résultats de l’étude mettent en évidence une accumulation caractéristique de lactotransferrine dans les lésions corticales des patients souffrant de la maladie d’Alzheimer, du syndrome de Down, de sclérose latérale amyotrophique, de la maladie de Parkinson, de la maladie de Pick, du complexe de Guam, etc.

La lactoferrine bovine est nettement plus saturée en fer (environ 30 pour cent) que la lactoferrine humaine (5 pour cent) et ce fer lié est peu biodisponible pour l'absorption digestive tant chez l'enfant que chez l'adulte (30).  Ce qui confirme que le fer transporté par la lactoferrine n’est pas assimilé normalement par l’organisme humain (31).  Une des plus importantes études de cas fut réalisée sur plus de 7500 hommes entre 45 et 68 ans suivis pendant 30 ans dans le cadre du Programme Cardiaque de Honolulu (32) pour étudier le développement de la maladie de Parkinson.  Entre la fin des années ’60 et la fin des années ’90, 128 personnes ont contracté la maladie de Parkinson.  Le risque augmente proportionnellement à la consommation de lait : les gros consommateurs quotidiens courent un risque 2,5 fois plus élevé que les non consommateurs de lait.

LA MALADIE DE CROHN

Les statistiques officielles nous disent qu’un américain sur 500 est atteint de la maladie de Crohn.  Cela représente plus de 500 000 personnes aux Etats-Unis, et à peu près autant en Europe.  Il existe de nombreuses preuves irréfutables des liens directs entre la consommation de produits laitiers et la maladie de Crohn.

L’infection bactérienne la plus grave chez la vache est causée par la mycobactérie de la paratuberculose.  Elle provoque une maladie appelée « maladie de Johne ».  L’animal souffre de diarrhée et de fortes concentrations bactériennes dans leurs excréments.  On retrouve aussi des concentrations bactériennes élevées dans le lait de ces vaches infectées, qui ne sont pas détruites par la pasteurisation.  Parfois les bactéries du lait se développent dans l’organisme humain qui l’absorbe, résultant en une irritation chronique de l’intestin : la maladie de Crohn.

Une étude décrite dans le Journal de Microbiologie Clinique (33) conclut : « il est raisonnable d’en déduire que la paratuberculose mycobactérienne peut être responsable de l’apparition de la maladie de Crohn ».  De fait, les maladies de Johne et de Crohn présentent des symptômes cliniques et des pathologies intestinales remarquablement semblables (34).  Il a été montré que la mycobactérie de la paratuberculose franchit aisément les barrières entre espèces pour infecter les humains à partir des bovins (35).  La mycobactérie a été isolée à partir de tissu prélevé sur les patients atteints de la maladie de Crohn et elle est clairement impliquée directement dans l’étiologie de la maladie (36).  En outre, la bactérie est tout à fait capable de survie au processus de pasteurisation lorsqu’il y en a plus de 10 par millilitre de lait cru (37).  Le gène de la même bactérie a été identifié chez 100 % des patients atteints de la maladie de Crohn, comparé à 0 % des autres patients (38).  A voir également les travaux de Chris Piromalli (39).

CANCER DU SEIN

La chance qu’une hormone de mammifère soit identique à celle d’un autre mammifère est infime.  Et pourtant l’hormone de croissance humaine la plus puissante est identique à la plus puissante hormone de croissance de la vache.  Cette hormone appelée IGF-1 (de son nom anglais « Insulin-like Growth Factor – 1 ») est identique chez l’homme et chez la vache et, dans les deux cas, comporte 70 acides aminés arrangés en séquence identique.  L’IGF- 1 a été maintes fois identifiée comme un des principaux facteurs de croissance de toutes les tumeurs cancéreuses (40) (41).  Le taux de séro IGF-1 croît fortement (plus de 10%) chez les buveurs de lait, mais reste inchangé dans le groupe de contrôle (42).

La scientifique britannique, le Professeur Jane Plant, a montré dans de nombreuses publications comment la suppression des laitages l’a aidé à guérir d’un cancer du sein à un stade jugé incurable par les meilleurs spécialistes.  En occident, une femme sur 8 souffre d’un cancer du sein alors qu’en Chine l’incidence est seulement de une sur 10 000. Jane Plant, après avoir analysé les facteurs pouvant contribuer à cette différence, conclut simplement que le facteur prédominant était l’absence de produits laitiers dans l’alimentation chinoise.  Sa tumeur avait disparu six semaines après avoir complètement arrêté les produits laitiers (43).

LEUCEMIE ?  LYMPHOME ?    ATTENDEZ-VOUS AU PIRE ...

Je n’aime pas donner de mauvaises nouvelles, mais on trouve le virus de la leucémie bovine chez plus de 60% des vaches laitières américaines (pas de chiffres disponibles pour l’Europe …) !  Cela signifie qu’environ 80% des troupeaux sont concernés.  Et comme le lait est mélangé à celui d’autres troupeaux par les industriels, de 90 à 95% du lait commercialisé est contaminé.  Bien entendu, le processus de pasteurisation tue le virus … à condition que la pasteurisation soit faite correctement.  Mais qu’en est-il du lait cru ?  Des échantillons prélevés au hasard ont été analysés (44) : les deux tiers contenaient le virus de la leucémie bovine. 

Ceci est un problème mondial.  D’autres études similaires ont été faites en Allemagne et en Suisse.  Les allemands déplorent le problème et admettent l’impossibilité d’isolé le lait contaminé du lait sain.  Plusieurs pays européens ont essayé de « séparer » les vaches infectées du reste du troupeau.  D’après le docteur Virgil Hulse, spécialiste du lait et de sa transformation, détenteur d’une Maîtrise en Santé Publique, les USA sont les moins actifs, à l’exception du Vénézuéla, dans le combat contre la leucémie bovine.

Bien entendu, le virus de la leucémie est désactivé par le processus de pasteurisation.  Mais des accidents du genre Tchernobyl sont toujours possibles.  C’est ce qui est arrivé à Chicago en Avril 1985.  Dans une grande usine laitière moderne s’est produite une « connexion » accidentelle entre le circuit cru et le circuit pasteurisé.  Résultat :  une violente épidémie de salmonellose tua 4 personnes et en rendit plus de 150 000 malades.  Alors la question se pose pour les responsables de l’industrie laitière : « Comment pouvez-vous assurer que les millions de personnes qui ont bu ce lait n’ont pas été exposé au virus non désactivé, et très actif, de la leucémie bovine ? »  En outre, des « épidémies locales » de leucémie peuvent bien éclater de 10 à 30 ans après la contamination.  On a déjà mentionné des cas d’ « épidémies locales » de leucémie ailleurs, dont une en Californie du Nord citée dans le San Francisco Chronicle le 10 juin 1990.

Et qu’advient-il aux autres espèces de mammifères au contact du virus de la leucémie bovine ?   Les réponses ne sont pas rassurantes.  Quasiment tous les animaux contractent la leucémie : les chèvres, les moutons, les primates – rhésus et chimpanzés, etc.  Les voies de transmission peuvent être intraveineuses, musculaire, ingestion orale, par le lait.  Bien entendu aucune expérience de transmission n’a été tentée sur des humains, mais on sait que le virus peut infecter des cellules humaines in vitro.  On a aussi trouvé des anticorps humains dans le virus de la leucémie bovine :  très troublant …

Comment le virus de la leucémie bovine a-t-il eu accès au contact humain pour produire des antigènes ? 

Si le virus de la leucémie bovine peut déclencher la leucémie humaine, on peut s’attendre à de hauts risques de contamination dans les régions connues pour l’infection de leurs troupeaux bovins. 

Malheureusement, il semble que l’hypothèse soit vérifiée :  aux USA, l’Iowa, le Nebraska, le Dakota du Sud, le Minnesota et le Wisconsin affichent des taux de leucémie bien supérieurs à la moyenne nationale.  En Russie et en Suède, les régions connues pour l’infection  des vaches laitières connaissent également beaucoup plus de cas de leucémie humaine que les autres.  Il semble aussi que les vétérinaires et les éleveurs laitiers ont des taux de leucémies bien plus élevés que la moyenne de la population.  Des recherches récentes montrent que les lymphocytes du lait ingérés par des nouveaux-nés mammifères par voie orale passent directement au travers de la paroi intestinale.

Un rapport de l’Université de l’Illinois à Urbana, issu du Département des Sciences Animales, illustre bien l’importance des enjeux.  Leur intérêt réside dans la dimension économique de la filière laitière plutôt que dans les aspects sanitaires.  Les chercheurs ont remarqué que les vaches infectées du virus de la leucémie bovine produisent plus de lait.  Mais lorsque la leucémie provoquait une lymphocytose chronique importante (très grand nombre de globules blancs dans le sang), la production de lait diminue.  Ils proposent donc de « réévaluer l’impact économique de l’infection de leucémie bovine sur l’industrie laitière ».  Doit-on comprendre que la leucémie est profitable aux affaires si on arrive à la contrôler ?  Les détails de cette analyse économique sont contenus dans les Proceedings of the National Academy of Sciences (Février 1989).  On ne peut qu’être choqué devant l’attitude de chercheurs universitaires qui négligent les enjeux de santé publique au profit des aspects économiques.  Mais il est clair qu’on ne peut attendre aucune aide de la part des universités ni du Ministère de l’Agriculture : les pressions politiques et les enjeux financiers sont trop importants.

Ce que nous savons, c’est que le virus de la leucémie bovine est capable de provoquer une leucémie chez d’autres mammifères.  Il a été aussi scientifiquement prouvé que ce même virus peut favoriser chez les humains l’apparition de la leucémie et de lymphomes (une forme de cancer liée à la leucémie) (45).

En Norvège, 1422 individus ont été suivis pendant 11 ans et demi.  Ceux qui buvaient deux verres de lait ou plus par jour présentaient un risque 3,5 fois plus élevé de cancer les organes lymphatiques que les autres (46).

Un des auteurs les plus percutants sur le sujet est Allan S. Cunningham, de Cooperstown, NY (47).  Beaucoup de gens considèrent le lait comme « de la viande liquide », et le Dr Cunningham est d’accord.  Il a travaillé sur la consommation de viande et de produits laitiers sur une année entière (1955-1956) dans 15 pays.  Les plus grands consommateurs étaient alors la Nouvelle Zélande, les Etats-Unis et le Canada.  A l’autre extrême on trouvait le Japon, suivi de la Yougoslavie et de la France.  La différence entre les extrêmes était très importante :  30 fois plus en Nouvelle Zélande qu’au Japon !  (Incidemment, au cours des cinquante dernières années, la consommation de bœuf et de lait au beaucoup augmenté au Japon … ainsi que le nombre de pathologies mentionnées plus haut, confirmant la diminution de « protection génétique » remarquée dans les études de migrants.  Précédemment l’augmentation de leucémies et de lymphomes  n’apparaissait que chez les japonais qui avaient émigré aux USA.)

Cunningham a également trouvé une corrélation positive entre le nombre de morts par lymphome et la consommation de bœuf et produits laitiers dans les populations des 15 pays analysés.  Voici quelques extraits de l’article :

« La prise quotidienne de protéines dans de nombreux pays est très supérieure aux recommandations officielles.  La consommation excessive de protéine est un facteur aggravant dans le risque de lymphome.  En effet, l’ingestion de certaines protéines provoque l’absorption de fragments antigènes par la muqueuse intestinale.  Il en résulte une stimulation chronique du tissu lymphoïde auquel ces fragments ont accès.  On sait que la stimulation immunologique chronique provoque des lymphomes chez les animaux de laboratoire, et tout porte à croire que le même phénomène se produit chez l’homme et peut favoriser l’apparition de cancers lymphoïdes ».

« La muqueuse gastro-intestinale ne fait que partiellement barrière aux antigènes de la nourriture, et la circulation d’anticorps à la protéine des aliments est fréquente, et surtout de puissants stimulants lymphoïdes.  La consommation de lait de vache peut provoquer une lymphadénopathie généralisée, une hépatosplénomégalie, et une hypertrophie adénoïde aiguë.  On estime que au moins 100 types différents d’antigènes sont libérés par la digestion normale du lait de vache.  Cela peut expliquer pourquoi les virus « morts » du lait pasteurisé peuvent encore être antigène et déclencher des pathologies graves ».

Dans une autre étude importante (48) réalisée en Norvège, 16000 individus ont été suivis pendant 11 ans et demi.  Pour la plupart des cancers, aucune corrélation ne fut mise en évidence entre l’apparition des tumeurs et la consommation de lait.  Mais dans le cas des lymphomes, une corrélation positive très significative fut mise à jour.  Les personnes qui boivent 2 verres de lait ou plus par jour (ou l’équivalent en produits laitiers, par exemple 40 g de fromage) s’exposent à un risque de contracter un lymphome 3,5 fois plus élevé que les ceux qui boivent moins d’un verre en moyenne.

Il existe deux autres maladies graves qui pourraient être transmises à l’homme par la consommation de produits laitiers.  Il s’agit de l’encéphalite spongiforme bovine (ESB) et du virus immunodéficient bovin, dit VIB, proche du VIH, son cousin humain.  L’ESB a connu les « honneurs » des médias il y a quelques années après les décès de personnes de la maladie de Creutzfeldt-Jacob provoquée par la consommation de produits animaux infectés par l’ESB.  La cause apparente principale est la nourriture provenant d’abats d’animaux malades donnée aux bovins.  Soyons sérieux et utilisons notre bon sens :  est-ce que les vaches sont des carnivores ? -  Non !  Alors pourquoi leur donner à manger de la viande ?  Simplement pour des raisons de plus grand profit financier.  Le résultat est que les troupeaux de tous les pays producteurs de bovins sont ou ont été infectés par l’ESB.  Des millions de bêtes ont été massacrées et incinérées.  La consommation de viande de bœuf a diminué pendant un moment, les éleveurs nous assurent qu’ils ne donnent plus d’aliments à base de produits animaux à leur bétail.  Mais la maladie est loin d’être éradiquée.  Malgré le manque d’intérêt des médias (l’ESB ne fait plus scandale car nous nous y sommes presque habitués !), des centaines de vaches et de bœufs sont infectés chaque mois.

Pour écouler les carcasses de bovins morts avant d’arriver à l’abattoir, probablement d’infection virale pour la plupart, elles sont vendues à bas prix à des fabricants d’aliments protéinés pour animaux.  Les éleveurs, officiellement, n’en donnent plus aux bovins.  Par contre ils sont couramment utilisés pour l’élevage de petits carnivores comme les visons, les furets, les chats, voire les volailles.  Ainsi dans les années ’90, des dizaines d’élevages de visons du Midwest (Wisconsin, Nebraska, Montana) ont été décimés par une forme mortelle d’encéphalopathie après contamination par des aliments infectés par le prion (virus de l’ESB).  De nombreux chats ont également été mortellement contaminés par l’ESB (49) alors qu’on ne croyait pas que les félins puissent être affectés par le prion.  Les chercheurs médicaux ont officiellement admis dans de nombreux pays, notamment en Amérique du Nord et en Europe, que les produits dérivés de bovins contaminés par l’ESB ont transmis l’infection par le prion à la chaîne alimentaire humaine dès le milieu des années ’80.  Cependant, comme la période d’incubation est de l’ordre de 20 à 30 ans, il faut encore attendre quelques années avant de connaître l’étendue exacte des conséquences.

Cependant le virus immunodéficient bovin (VIB) trouvé dans le bétail aux Etats-Unis et maintenant en Europe et en Russie est beaucoup plus inquiétant.  Il possède une structure moléculaire très proche de celle du VIH, le virus du SIDA.  Les scientifiques ne savent pas encore si la contamination peut se faire vers l’homme à partir de protéines VIB.  De l’avis général, le virus est déjà « très répandu » dans la plupart des troupeaux nord-américains.  Mais le Département de l’Agriculture du gouvernement américain (équivalent du Ministère de l’Agriculture) refuse de faire des contrôles de la viande et du lait pour vérifier la présence d’anticorps à ce rétrovirus.  Il n’existe aucune mesure de précaution pour isoler les animaux infectés.  Et comme pour l’infection par le VIH pour les humains, il n’existe aucun remède contre le VIB chez les vaches.  Nous continuons de consommer de la viande et du lait de bovins infectés par le VIB sans aucune assurance qu’ils ne présentent aucun danger pour l’homme.  Il semble à présent que la consommation de viande de bœuf crue (comme le steak « Tartare », ou le Carpaccio, ou les steaks « bleus », etc.) soit très risquée pour la santé. 

Des scientifiques canadiens et russes (50) ont décrit un phénomène alarmant en 1992.  Ils ont détecté la présence chez l’homme de l’anticorps à la protéine du VIB.  En outre, des chercheurs russes ont identifié la présence de protéines virales proches du virus de la leucémie bovine chez 5 femmes sur 89 atteintes d’un cancer du sein (51).  Nous n’avons pas d’idées très claires sur l’implication d’une telle découverte, mais il est certain à présent que le virus présent chez les bovins peut se transmettre aux autres mammifères.

Parmi les 59 hormones connues, l’une d’elles est une hormone de croissance très puissante appelée « Insulin-like Growth Factor One » (IGF-1).  Le hasard de la nature a fait que c’est la même hormone chez les vaches et chez les humains.  On peut considérer cette hormone comme du « supercarburant » pour n’importe quelle tumeur.  De nombreuses études médicales montrent clairement que IGF-1 est un facteur clé dans la croissance et la prolifération des cancers du sein, de la prostate et du colon.  Nous la soupçonnons également de favoriser le développement rapide de TOUS les cancers.

IGF-1 est un élément naturel du lait.  Le bébé, bovin ou humain, est censé grandir rapidement.  Mais pourquoi diable les obèses européens, australiens et américains pensent-ils qu’ils ont besoin de grandir encore plus ?  En fait, ils n’y pensent pas, simplement parce qu’ils ne sont même pas conscients du problème … tout comme d’ailleurs la plupart de nos médecins !

AUTRES CANCERS – EST-CE QUE CELA PEUT ÊTRE PIRE? 

Malheureusement, oui.  Les médecins du Roswell Park Memorial Institute à Buffalo (NY, USA) ont clairement associé le cancer des ovaires, une tumeur particulièrement virulente, à la consommation de lait et de produits laitiers.  La prise de plus d’un verre de lait ou plus par jour (ou son équivalent en produits laitiers) expose les femmes à un risque plus de trois fois supérieur à celles qui n’en boivent pas.  Ils suggèrent, pour les femmes qui veulent continuer de boire du lait, de choisir le lait ou les produits laitiers à 0% de matières grasses.  Cette suggestion a été faite par de nombreux chercheurs.

Une autre étude importante vient corroborer ces résultats.  Des médecins de la prestigieuse Harvard Medical School ont analysé des données issues de 27 pays dans les années ’70.  Ils ont aussi trouvé une forte corrélation positive entre l’occurrence du cancer des ovaires et la consommation de lait et de produits laitiers.  Ces chercheurs pensent, en outre, que le facteur responsable de la pathologie est le lactose, que la grande majorité des adultes ne digèrent plus car leur corps ne produit plus de lactase, l’enzyme nécessaire à l’assimilation du lactose (52).  Ces études émanent d’institutions de recherche vénérables, et n’ont pas été trouvées dans les magazines du cœur ou la presse à scandale.

Une autre étude (53) associe même la consommation de lait au cancer du poumon.  Encore à Roswell Park Memorial Institute, les habitudes de boisson de 569 malades du cancer du poumon ont été comparées à celles de 569 personnes en bonne santé.  Celles qui prennent du lait entier trois fois par jour ou plus courent un risque de cancer du poumon deux fois plus élevé que celles qui n’en boivent jamais.

Pendant longtemps les médecins se sont étonnés des hommes japonais qui fument beaucoup plus que les américains ou que les européens, mais qui ont moins de cancers du poumon.  Les experts de ce domaine pensent que le facteur déterminant est la différence dans l’absorption de graisses animales. 

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